mardi 3 novembre 2009

Le business écolo...

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis quelques temps, nous vivons à l’heure du tout écolo. Développement durable par ci, protection de l’environnement par là, énergies renouvelables par là bas… Ce langage abscons qui veut tout dire sauf Ecologie est de plus en plus employé par nos élus, toutes tendances et tout échelon confondus. Oh, ce n’est pas nécessairement parce qu’il y a subitement une prise de conscience écologique, loin s’en faut… Demandez à votre voisin ce qu’il pense du bio, et vous allez en entendre des vertes et des pas mûres (paradoxalement) !
C’est seulement que « le vert » est à la mode en ce moment. Il faut montrer son intérêt pour la cause, même si on dit de grosses conneries. En réalité, nos politiciens confondent trop souvent économie et écologie. Leurs visions de la chose s’arrêtent généralement sur des considérations bassement économiques. On l’a vu tout à l’heure avec le sujet sur le Wimax en Soule : c’est moins cher, donc c’est ce qu’il nous faut, même si c’est -peut-être- tératogène !

C’est la même chose dans le monde du Business ! Aujourd’hui, pour être Hype, il faut à tout prix se découvrir une facette écolo et communiquer dessus pour attirer le chaland. Quitte à être complètement ridicule… Mais on s’en fout, le ridicule, s’il ne tue pas, peut quand même faire vendre !
On ne compte plus les vrai-faux produits écolos sortis de derrière les fagots ! Même les magasins de jouets s’y sont mis, histoire de pousser les gamins à la surconsommation. Mais nous en reparlerons dans le sujet suivant…
Cette façon de détourner l’attention vers un message pseudo-vert, s’appelle le Green Washing (ou « lavage vert », en français). Les entreprises les plus polluantes de l’humanité, ou distributrices de produits de luxe à destination de riches occidentaux se sont jetés dans la brèche pour redorer leur image un peu ternie, dans l’opinion publique.

Pour vous donner un exemple concret, je citerai volontiers EDF, Areva, PPR et L’oréal, qui n’ont pas hésité à utiliser des prête-noms célèbres comme Nicolas Hulot ou Yann Arthus Bertrand pour financer à grand coups de millions d’euros les deux films phares de cette année, j’ai nommé Home, et le syndrome du Titanic. C’est pas pour ça qu’elles polluent moins, ces entreprises…
Mais nous en reparlerons dans un sujet très prochain !

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