mardi 1 février 2011

Facebook et Twitter sont nos amis !

Bon, pour l’avoir lu dans ton blog, je sais que Facebook et toi, ça fait deux ! D’ailleurs tu n’es pas le seul, Laurent, à vomir sur Facebook et ses inconvénients, car il y en a de très nombreux (inconvénients) c’est évident… Mais ce n’est pas l’objet de cette chronique. Aujourd’hui, je vais vous expliquer en quoi les médias sociaux peuvent changer le monde (en bien, j’entends, évidemment !)

Si la plupart d’entre vous vont sur Facebook pour partager des vidéos toutes plus débiles les unes que les autres, ou jouer à des jeux chronophages, ridicules et inutiles, sachez que le but de ces outils est avant tout de créer du réseau (sur la base du célèbre dicton les amis de mes amis sont mes amis, ce qui je vous le concède, n’est pas forcément vrai…). Enfin bref, dans une société où tout va « à peu près » bien, comme en France ou aux États Unis d’Amérique par exemple, Facebook n’est qu’un divertissement qui permet de partager des informations (quelles qu’elles soient) à très haut débit.

Et dans un pays où c’est la merde, la vraie, à quoi cela peut-il servir ? Et bien figurez-vous que selon les médias internationaux, Facebook et Twitter ont été d’une très grande utilité pour défaire le régime de Ben Ali en Tunisie ! Car en réalité, il s’agit d’un outil d’information de masse qui permet à n’importe quel pékin moyen de devenir reporter, et d’obtenir presque autant d’audimat que n’importe quel média National en quelques secondes. A titre d’exemple, je vous rappelle que le compte twitter d’un certain Carel Pedre est carrément devenu incontournable pour tenir le monde informé lors du tremblement de terre à Haïti l’an dernier !

Bref, Facebook et Twitter sont devenus tellement puissants que, fort de la toute récente « expérience malheureuse » de Ben Ali en Tunisie, le président Moubarak, en Egypte a préféré faire couper les accès à internet pour essayer de tuer la révolution dans l’œuf ! En vain bien entendu, puisque la colère du peuple Egyptien envers son dirigeant est telle, qu’avec ou sans Facebook, la révolution est inéluctable ! L’être humain a justement cette capacité de pouvoir s’adapter, contourner, ou en tout cas trouver une réponse appropriée à toute situation, aussi désespérée soit-elle ; et c’est une très bonne chose.

Le blog anglophone GigaOM aurait un peu la même interprétation lorsqu’il écrit : « Ce n’est pas Facebook, ce n’est pas Twitter, c’est le pouvoir du réseau ! » sous-entendu « qui fera le succès -ou non- de cette révolution ».
En outre, sachez que le géant Google, qui a tout compris comme d’habitude, vient de proposer ce matin un système alternatif pour permettre à la population égyptienne de twitter par téléphone, sans passer par Internet !

Mais pour vous donner un exemple concret de l’intérêt que pourrait avoir ce cocktail de réseaux sociaux dans les cas de force majeure (comme les récents conflits sociaux en Afrique du nord), voici grosso modo ce que disait un tweet égyptien ce Week-end : « Facebook c’est pour organiser les évènements, Twitter c’est pour la logistique, et Youtube pour montrer tout ce qu’il se passe ici. Et les trois ensemble pour que le monde reste interconnecté… ».

Alors mon petit Laurent, je suis sûr que tout cela change un peu ta vision de Facebook, et plus généralement de toutes ces nouvelles applications web que nous utilisons décidément très mal, non ?

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