mardi 8 mars 2011

Chronique de blog : Possessions d’un monsieur

Seconde chronique des blogs de Soule, avec à l’honneur celui de Mathieu Larregain (que nous avons déjà eu dans nos locaux l’an dernier lors de cette mémorable soirée Zombies, rappelez-vous !).
Mathieu est surtout un bédéphile amateur de Zombies (donc) et de comics américains (en particulier de Batman, son héros fétiche dont il doit posséder pratiquement tous les épisodes publiés à ce jour en France ET en Amérique), mais aussi de littérature fantastique. Il nous fait partager sa passion dans son blog depuis quelques années maintenant, même s’il a tout remis à plat en avril 2010, pour une raison inconnue (mais ça colle bien au personnage qui refuse d’arpenter les sentiers battus, tout en marchant quand même pas trop loin, au cas où il se perdrait).

La ligne éditoriale est claire : pas de prise de tête, régularité de publication (plusieurs billets par semaine), désinvolture, et critique subjective au menu (c’est même annoncé en grandes pompes dans le titre du blog : « Where subjectivity’s welcome ! ») !
Vous y trouverez donc des chroniques (avec des notes –s’il vous plait- allant du « tout pourri » au « ça déchire grave le séant de toutes les mamans de pluton »!) de livres, de DVD, de Mangas, de la BD française (comme les œuvres de Manu Larcenet) mais aussi des dédicaces inédites d’auteurs (qui ont bien voulu lui signer une de leurs œuvres).

Pourquoi j’aime son blog ? Pas parce que c'est avant tout celui d'un pote, mais parce que moi-même, je suis fan absolu de comics et de Zombies, que j’aime aussi la littérature fantastique, et qu’il y a certainement des tas de choses sympa que je ne connais pas encore (malgré mon grand âge), qu’il me fera encore découvrir !

Pour lire ce blog hébergé chez Over-blog : http://possessionsd-unmonsieur.over-blog.com/

Allez, un peu de musique pour terminer cette chronique!
Eric Sardinas and Big Motor Live, avec "Down in the Bottom" (j'ai pas trouvé "Gone to Memphis"), it is fuckin' dirty Rock n'Roll, Babe!

Allez, qu’on en finisse et vite, de ce monde de merde !

Après les massacres en côte d’Ivoire et en Lybie, après les arrestations iniques des jeunes de SEGI par des barbouzes encagoulées et autres abominations de notre temps, à l’heure où Marine LePen est en pôle position dans les intentions de vote au premier tour des présidentielles françaises de 2012 –très ironiquement le jour de la journée mondiale de la femme-, (et faute –uniquement- de programme et de candidat sérieux dans tous les autres partis en lice), je n’ai plus qu’un seul souhait : que d’infâmes extraterrestres débarquent sur terre et nous exterminent tous ! Pour la petite anecdote toujours bonne à savoir, c’est ce qu’aurait prédit l’astrophysicien de renom Stephen Hawking

« Ouh là », allez vous me dire ! « Qu’est-ce qui lui prend à lui, ce soir ? »

Rassurez-vous, c’est passager : c’est juste que je viens de (re)lire la Guerre des mondes, de H.G. Wells, et pour ceux qui ne connaissent pas, c’est exactement le thème de ce grand roman que je conseille à tous, et notamment à ceux qui auraient oublié que l’homme n’est qu’un ours comme les autres, sur cette planète et dans l’univers.

S’il fallait ne retenir qu’un seul message véhiculé par ce livre, ce serait : « arrêtons donc de nous croire aussi importants et indispensables et ayons de la pitié pour les tous les êtres auxquels on impose notre domination ! »

Le sujet du livre : un jour, à la fin du 19ème siècle en grande Bretagne, les martiens débarquent. On ne sait pas trop quelles sont leurs intentions au départ, si ce n’est de détruire Londres et boire le sang de ses habitants. Je ne vais pas tout vous raconter parce que ce serait du gâchis et vous n’auriez plus envie d’en savoir plus, mais sachez que ça finit relativement bien pour l’espèce humaine (malheureusement, aurais-je envie de dire). En tout cas, il est très aisé de faire le parallèle entre cette histoire de science fiction et l’invasion de l’Amérique par les colons de la vieille Europe, par exemple…

L’écriture est un peu datée par moments, et je trouve la traduction -de l’anglais au français- un peu approximative sur certains passages ; il y a aussi parfois quelques redondances et incohérences dans le récit, mais l’histoire est globalement passionnante, malgré quelques bondieuseries de rigueur en conclusion, dont on se serait bien passé.

Pour ceux que ça intéresse, sachez que ce livre est disponible à la bibliothèque de Mauléon, et qu’il est toujours édité chez Folio. Il est même tout à fait accessible à de jeunes lecteurs (à partir de 11 ans et jusqu’à la tombe).

Il a par ailleurs été adapté à la radio (en 1938 par Orson Welles, rien à voir avec l’auteur), au cinéma par deux fois, en 1953 et en 2005 (souvenez-vous, avec Tom Cruise dans le rôle principal de cette seconde version), mais aussi en Comics, ainsi qu’en comédie musicale par un certain Jeff Wayne. Alors c’est vrai : ça sonne très années 70, mais c’est un vrai petit bijou, tout en ambiance ! Écoutez donc cet extrait « the eve of the war », ça remet du baume au cœur !

mercredi 2 février 2011

HARTZAIRU OSPA DEZAGUN 2011KO OTSAILAREN 2AN !

Mendez mende eta otsailaren 2 edo 3an , Europako populuek ospatzen zuten hartza eta bere zilotik ateratzea. Frantziako bazterretan besta horrek Hartzairu zuen izen erabiliena eta iraun du XVIII. mendera arte, erran nahi baita atzo arte.

2010ko otsailaren 2an lagun batzu bildu gira matahame afari baten karietara eta ospatu dugu Kandelairu eta Hartzairu, gure historia zaharreko harien berriz lotzeko nahian baita oihanetako errege hartzaren goratzeko.

Aurten ere Hartzairu ospatuko dugu eta, sinbolikoki bada ere, gure kontinenteko natura salbai eta handiaren itzulerara hedatuko dugu, erran nahi baita Eurasiara. Badakigu bai natura salbaiak bere indarraren adierazteko kontinente baten hedadura merezi duela. Gune hersi eta bakartietan natura bazterturik onartzeak etsipena ekarten du, hala nola hiri itsusi batean etxe eder baten ikusteak dekorazio elementu soilera mugatzen dela ohartzean.

Hartzairu ospatuko dugu senditzen dugulako natura zabal baten izatea, abere handiez inguraturik, aberastasun bat dela, kultur, ezpiritu eta materiel mailan. Horren ekarpenak ezin irudikatuak dira gutariko gehienentzat, ez dugulakoz ezagutzen biodibersitate osoa.

Azkenean Hartzairu ospatuko dugu pentsamendu sendikor bat ukanez Atlantikotik Japoniako itsasoraino bizitza egoki baten alde borrokatzen diren abere eta giza anaier eta orai hasten den mende honetan. Gogoan ditugu bereziki iberiar katamotzak, hauek dira munduan gehienik mehatxaturik diren katu motak, errusiar ekialdeko tigreak, hauk dira euro-siberiako tigreen azken belaunaldiak, leopardak, elurretako panterak, Asiako lehoak, otsoak, hartzak, bisoiak, oreinak, basa zaldiak eta bereziki berriz basa bizitzearen alde lan egiten duten jendeak.


Gure etxetan edo leku publikoetan,

naturaren erdian, ospa dezagun Hartzairu !



(crédits : Grégory Carbonnaux, Maurice Hornocker) L’aigle bicéphale eurasien : l’ours, ici en Slovénie, et le tigre, ici en Sibérie.


Marie Coquet et Stéphan Carbonnaux, Pyrénées – France, Artzamendi- Nature, Sauvage et Civilisation: www.artzamendi.fr , Alain et Michel Sennepin, Auvergne - France, 4 continents pour les tigres et Europe Tigre : www.avenir-tigres.com, rejoints, d’ouest en est, par :

- Joao Pedro Galhano Alves, docteur en anthropologie, chercheur et créateur du concept de «Vie en biodiversité totale » (Europe, Afrique et Asie), Université de Lisbonne – PORTUGAL et Université de Montpellier III - France : galhanoalves@yahoo.fr,

- Laurent Caudine, artisan d’art, écologiste et auteur, Pays-Basque, France : www.xiberoa.blogspot.com,

- Etienne H. Boyer, berger devenu rédacteur web, écologiste et auteur, Pays Basque, France: http://etiennehboyer.free.fr,

- Geneviève Cuisset, combattante écologiste, Pays Basque, France : http://jenolekolo.over-blog.com, Florian Rochet, animateur nature et naturaliste, Béarn, Pyrénées, France : http://vers.nature.over-blog.com ,

- Michel Chalvet, fonctionnaire d’Etat, naturaliste et défenseur de la nature sauvage, Béarn, Pyrénées, France, Radicalement nature : http://radicalement-nature.over-blog.com/, Eugène Reinberger, ingénieur, syndicaliste et écologiste, Béarn/France hamazortzi_iraila@orange.fr

- Philippe Pirard, médecin et naturaliste, Paris, France : philippe_pirard@hotmail.com, Grégory Carbonnaux, chef d’entreprise et naturaliste, Val d’Oise, France : gregory@ch2o.fr, Anna Jeretic, peintre, graveur, sculpteur et calligraphe, Seine-et-Marne, France : www.annajeretic.com

- Gilbert Cochet, Gilbert Cochet, professeur agrégé de sciences naturelles, correspondant au Museum national d'histoire naturelle, expert auprès du Conseil de l'Europe, naturaliste, d éfenseur de la naturalité et de la grande faune et auteur, Ardèche, France : gilbert.cochet@wanadoo.fr,

- Antoine Nochy, écologue, praticien du rewilding (Yellowstone, Etats-Unis), spécialiste des loups, défenseur de la grande faune, Cévennes/Montpellier, France : antoine.nochy@gmail.com ,

- Philippe Charlier, fonctionnaire d’Etat, naturaliste et défenseur de la faune mammifère, Meuse, France, pcharlier@wanadoo.fr,

- Marc Michelot, naturaliste et défenseur de la grande faune (notamment des chevaux Tarpans), Ain, France : marc.michelot@club-internet.fr,

- Martine Massot, association Tigrissima, Provence, France : www.tigrissima.fr,

- Daniel Klich, professeur d’écologie appliquée et spécialiste des chevaux et mouflons sauvages, Université

catholique Jean-Paul II de Lublin, POLOGNE : klich@kul.lublin.pl,

- Yuri Bersenev, biologiste et directeur du Parc national de Zov Tigra – SIBERIE/RUSSIE: Зов тигра Национальный парк zovtigra@mail.ru


Nous remercions chaleureusement les traducteurs : Alain Sennepin (anglais), Georges Garcia (espagnol), Allande Etxart (euskara), Olga Kluchnikov (russe), Sabine Klöckner (allemand) et Joao Pedro Galhano Alves (portugais).

Dersou Ouzala

Je viens de lire un livre qui m’a été conseillé par un copain naturaliste, Stephan Carbonnaux. C’est d’ailleurs à lui que je l’ai acheté, sur son stand, durant le salon Asphodèle à Pau. Eric Pétetin qui était à mes côtés m’a dit que lui-même l’avait lu et qu’il l’avait trouvé formidable, ce qui a fini de me convaincre (Eh oui, je suis de ceux qui peuvent être convaincu par Eric Pétetin). Sur la table de Stephan, il y avait ses livres à lui (puisqu’il en a écrit de nombreux que je vous invite expressément à découvrir) mais aussi des livres écrits par d’autres dont il conseillait la lecture. Et comme je suis friand de conseils de lecture (notamment venant de quelqu’un que j’apprécie particulièrement) je lui ai acheté ce bouquin dont je vais vous parler maintenant, « Dersou Ouzala » de Vladimir Arseniev (j’ai lu un extrait de ce livre le mois dernier dans cette même émission).

Dersou Ouzala est un chasseur Gold qui vit en Sibérie dans la taïga de l’Oussouri. Ce personnage va rencontrer Vladimir Arseniev qui est l’auteur du roman en personne. En fait, ce n’est pas un roman mais un récit, puisque l’auteur raconte une histoire vraie. Il a réellement rencontré le personnage de Dersou.
Le livre raconte l’exploration d’Arseniev, dans ce pays où la nature est particulière riche et sauvage. C’est écrit magnifiquement, comme un roman. Ce qui fait que ce livre a l’avantage d’être un livre scientifique, ethnographique et en même temps, une histoire qu’on se plait à lire pour le plaisir de suivre les péripéties des personnages. Ce qui m’a aussi plu dans ce livre c’est la réflexion philosophique qui en découle, c’est-à-dire, notre place dans la nature.

Dersou, est un indigène, il connaît la nature et sait la lire d’une prodigieuse façon. Il est en connexion directe et intime avec elle car il vie en elle. Il n’y a pas d’amour de la terre au sens que moi je lui donne (vous me verriez enlacer un arbre et lui dire que je l’aime, vous comprendriez ce que je veux dire). Par ailleurs, je suis incapable de tuer une poule, un quelconque animal et quand je tue une mouche je m’excuse auprès de la mouche. Cependant, je trouve que c’est confortable d’aimer la nature de cette façon car il n’y a plus besoin de la « craindre ». Dersou lui, craint la nature mais la respecte profondément. Il est intimement lié à elle et il sait qu’il dépend d’elle directement, par son propre effort de vie et son propre réflexe de survie. A la fin, la vieillesse arrive pour Dersou et c’est là que l’auteur va réellement expliquer jusqu’où et comment Dersou Ouzala est lié à tout ce qui l’entoure.
Il n’y a pas d’amour de la terre non plus au sens que nos chasseurs d’ici lui donnent, car eux, comme moi, sommes complètement immergés dans la vie moderne. Nos chasseurs ont besoin de temps en temps de tirer pour se défouler et soigner leurs névroses ou je ne sais quoi ; rien à voir avec le chasseur Dersou qui n’est pas malade. Je pense que nous sommes malade enfermés que nous sommes à l’intérieur d’une société dont la propension la plus nette tend à séparer plutôt qu’à relier.

Dans le livre, il y a beaucoup d’animaux. Des loups, des tigres, des ours, des sangliers… La forêt elle-même est décrite comme impénétrable, un véritable enchevêtrement, sans compter les éléments météorologiques qui s’en donnent à cœur joie et qui semblent faire de ce pays un endroit particulièrement rude. Je me demande ce que devient aujourd’hui cet endroit, d’un point de vue écologique. Car la fin du roman indique que de profonds changements ont eu lieu. L’auteur raconte qu’il est retourné deux ans après sur la tombe de Dersou mais les lieux n’étaient plus reconnaissables : « une colonie entière s’était créée près de la gare, on avait commencé à exploiter des carrières de granit …/… à abattre la forêt et à fabriquer des traverses pour la voie ferrée…"

Il y a eu un film, réalisé par Akira Kurosawa tiré du livre et il paraît qu’il était excellent. C’est assez rare pour le souligner. Il y a consensus sur ce point apparemment. D’ailleurs, quand on cherche « Dersou Ouzala » sur Google très peu de liens informent que c’est avant tout un roman et parlent plutôt du film. J’ai vu quelques extraits sur internet qui effectivement semblent de très bonne augure.



A propos de Stephan, à noter son nouveau site lié à ses nouvelles activités
http://www.artzamendi.fr

mardi 1 février 2011

PORTRAIT DE BLOG : Maaatch, témoin souletin de notre époque

Je vais vous parler du blog de Maaatch, auguste internaute souletin qui sévit de façon assez confidentielle sur la toile depuis le 30 janvier 2008.
Alors ne comptez pas sur moi pour trahir l’identité du bonhomme –ceux qui savent surfer sur le web sauront vite le démasquer- ! Son blog s’appelle donc « portraits d’ici et d’ailleurs », et, comme son nom l’indique, est d’abord parti d’une volonté de l’auteur de présenter très succinctement les gens qui croisent sa vie au quotidien, mais aussi de ceux dont on entend parler dans les médias. Au fil du temps, la ligne éditoriale s’est automodifiée, et aujourd’hui, celui qu’on appelle Maaatch a étendu ses sujets aux thèmes d’actualité, ou tout simplement à ces petites choses de la vie qui nous agacent ou nous font rire.
Ça balance contre les assurances qui augmentent leurs tarifs, contre Cantona qui n’a eu que de la gueule lorsqu’il a lancé son idée de planter les banques, ça envoie même quelques saillies couleur d’écologie lorsque ça critique l’augmentation des gaz à effet de serre due à l’activité humaine, ou lorsque ça constate la disparition des abeilles… Mais à côté de ça, ça philosophe tout en faisant l’apologie de jeux vidéos, de livres ou de films d’horreurs, ça « clin d’oeille » à tout va sur le vrai métier de l’auteur (que décidément je ne trahirais pas !), et surtout ça montre la Soule plus vraie que Nature et dans tous ses états, ainsi que de jolies dames légèrement vêtues ; bref, les sujets sont assez éclectiques…
Le tout est traité dans des articles courts et illustrés d’une image plus ou moins en rapport avec le thème développé. Maaatch emploie un ton plutôt léger et sans prise de tête, le plus souvent très respectueux, voire même carrément neutre par moment (cette « neutralité » étant l’un des rares reproches qu’on pourrait lui faire, à ce foutu « suisse »).
« Portraits d’ici et d’ailleurs » est un blog qui -s’il peut parfois paraître un peu naïf pour les amateurs de polémiques- met tout le monde de bonne humeur !
A suivre !

Facebook et Twitter sont nos amis !

Bon, pour l’avoir lu dans ton blog, je sais que Facebook et toi, ça fait deux ! D’ailleurs tu n’es pas le seul, Laurent, à vomir sur Facebook et ses inconvénients, car il y en a de très nombreux (inconvénients) c’est évident… Mais ce n’est pas l’objet de cette chronique. Aujourd’hui, je vais vous expliquer en quoi les médias sociaux peuvent changer le monde (en bien, j’entends, évidemment !)

Si la plupart d’entre vous vont sur Facebook pour partager des vidéos toutes plus débiles les unes que les autres, ou jouer à des jeux chronophages, ridicules et inutiles, sachez que le but de ces outils est avant tout de créer du réseau (sur la base du célèbre dicton les amis de mes amis sont mes amis, ce qui je vous le concède, n’est pas forcément vrai…). Enfin bref, dans une société où tout va « à peu près » bien, comme en France ou aux États Unis d’Amérique par exemple, Facebook n’est qu’un divertissement qui permet de partager des informations (quelles qu’elles soient) à très haut débit.

Et dans un pays où c’est la merde, la vraie, à quoi cela peut-il servir ? Et bien figurez-vous que selon les médias internationaux, Facebook et Twitter ont été d’une très grande utilité pour défaire le régime de Ben Ali en Tunisie ! Car en réalité, il s’agit d’un outil d’information de masse qui permet à n’importe quel pékin moyen de devenir reporter, et d’obtenir presque autant d’audimat que n’importe quel média National en quelques secondes. A titre d’exemple, je vous rappelle que le compte twitter d’un certain Carel Pedre est carrément devenu incontournable pour tenir le monde informé lors du tremblement de terre à Haïti l’an dernier !

Bref, Facebook et Twitter sont devenus tellement puissants que, fort de la toute récente « expérience malheureuse » de Ben Ali en Tunisie, le président Moubarak, en Egypte a préféré faire couper les accès à internet pour essayer de tuer la révolution dans l’œuf ! En vain bien entendu, puisque la colère du peuple Egyptien envers son dirigeant est telle, qu’avec ou sans Facebook, la révolution est inéluctable ! L’être humain a justement cette capacité de pouvoir s’adapter, contourner, ou en tout cas trouver une réponse appropriée à toute situation, aussi désespérée soit-elle ; et c’est une très bonne chose.

Le blog anglophone GigaOM aurait un peu la même interprétation lorsqu’il écrit : « Ce n’est pas Facebook, ce n’est pas Twitter, c’est le pouvoir du réseau ! » sous-entendu « qui fera le succès -ou non- de cette révolution ».
En outre, sachez que le géant Google, qui a tout compris comme d’habitude, vient de proposer ce matin un système alternatif pour permettre à la population égyptienne de twitter par téléphone, sans passer par Internet !

Mais pour vous donner un exemple concret de l’intérêt que pourrait avoir ce cocktail de réseaux sociaux dans les cas de force majeure (comme les récents conflits sociaux en Afrique du nord), voici grosso modo ce que disait un tweet égyptien ce Week-end : « Facebook c’est pour organiser les évènements, Twitter c’est pour la logistique, et Youtube pour montrer tout ce qu’il se passe ici. Et les trois ensemble pour que le monde reste interconnecté… ».

Alors mon petit Laurent, je suis sûr que tout cela change un peu ta vision de Facebook, et plus généralement de toutes ces nouvelles applications web que nous utilisons décidément très mal, non ?

BLOGA BLOGA émission du mardi 2 février 2011


Une émission sans invité et sans Allande en direct live, mais quelle émission, et entièrement en français, s'il vous plait! Quand le président de Xiberoko Botza n'est pas là, les animateurs dansent ;-)

Au programme ce coup-ci :

- La Chronique d'Etienne : Facebook et Twitter sont nos amis!
- Intermède musical : Robot caca, "J'ai fait caca"



- La Chronique de Laurent : "Appel pour la Chandelours."
- la chronique des blogs par Etienne : "Maaatch, témoin souletin d'une époque."
- Intermède musical : Bernard Lavillier, "La salsa"



- La Chronique littéraire de Laurent : « Derzou Ouzala »
- La Chronique littéraire d'Etienne « Le gang de la clé à Molette »
- Intermède musical : Silent Opera, "Black of Despair"



- Interview d'Etienne (H. Boyer) par Laurent au sujet de son livre "L'infection"
- Intermède musical : The lonely Island, "I just had sex!"



- le calendrier :
- Xiberoa Zinez le 5 février à 19 heures au local d'Hebentik à Mauléon
- Bizitoki le 25 février à 20 heures au bar Zinka à Mauléon
- les concerts de la semaine, annoncés par Kalapita

Prochaine émission : le mardi 2 février 2011 à 20 heures ;-)