mercredi 3 février 2010

Sexua, biziaren mamia…

Hatsarrean “larrüa joiteko” gogo handiareki, plazerra iratzarten da, gure kabale izatearen behar arkaiko horren asetze nahian.

Bata bestearen kontre, alkarri lotürik, hatsanpetürik, izerdia gora, oro bero… Eta hona, non, bata besteari lotürik, gorderik diren güne sekretüen arteko jünta egiten den. Plazer barnakor eta azkar bat üllantzen den bezala, korpitzak ikaran, osoki alkartürik, koït bikoiztüa horra da! Zer gaüza! Zer trenpüsartze ona! Irustarzünez betatzen gitaü… eta ber denboran, ixtoria handi bat hasten da!

Ziuntan abiatürik, zoingehiagoka ülün eta hilkor bat hasten da:
- Ni nizateke, ni,
- Ez, ez, ni bai!
- Eeeh, pusa zitee, leküa ütz, eni da orai!
- Baztert-hadi, bürü handi!
- Eta hik, leküa hüts ezak, eta bakea-emak !

Gure hodi beltz hontako lasterkak eta bürühausteak ezin trenkatüz!
Eta, kolpez, denak üküratzen dira… Han, zokoan, animaleko eki bero eta dirdiratsü bat agertzen da… Bena norbait sartü ziozü bere baitan. Denbora, espazioa, ürrentürik bezala dira. Akabo. Bortak zerratzen dira, bazterrak oro ülünpean arra sartzen dira.
Meiosia eta gero Mitosia-ri esker biderkatze frenetiko batetan sartzen da erran delako ülünpeko eki hura. “Loditzen-loditzen, hasten da loditzen, ttipia izanik hanitx hazten ziküzü…”

Egünak iragan, asteak iragan, ekia aspalditik desagertü da izaki drole baten itxüraren hartzeko… Likido hazle batetan sartürik, solido üdüri düan zeko zer hura handitzen eta hasten jarraikitzen dü.

Asteak iragan, hilabeteak iragan. Berarentako den espazioa zabaltzen da. Beste mündüari azkarki etxekirik egoiten da, ARIANEren hari bat balitz bezala, ez da edo ez dü süstut galdü behar edo desagertzea ützi behar!

Gure barneko ezezagün hori loditzen den ber, bazterrak tinkatzen zeitzo. Leküa apürtzen ziozü eta tinkatürik bezala sentitzen da. Üdüri dü hortik ezkapi beharko dela… Behar ere, erran delako hari hori beti hor dü, oraiko biziarentako beharrezkoa, eta biharko etorkizünezko bide berri eramaile bat balimba…

Hilabeteak iragan, eta goiz batez, bazterrak oro larrü-ikara batetan sartzen dira, üngürüko indar gordetü elibat pusaka eta pusaka hasten dira!
Denbora eta espazioa desoreka lotsagarri batetan nahasten eta botitzen dira. Ürrüneko hats azkar bat ezagün da, joanago eta bortitzago dena! Bazter güzietako indarrak pusaka eta pusaka jarraikitzen dire! Ezin üküratüz!

Azkenean, kanpotik jinik, argi itxüragarri batek lagüntürik, babes estalgia ürratürik, barneko hatsa sütan, oihü batetan elkitzen da: ñiñia!
Bizia!

Zer gaüza!

Natüraren miraküilüa!

Sexutik jinik, sexutik elkirik! Sexua, biziaren mamia!

Allande Errezarret
Bloga Bloga, 2010eko barantailaren 2a

Hier il n’y avait rien…

Joli conte artistique pour petits et grands

Il était une fois une jolie fille. Son prénom était Argitxu. Elle habitait le petit village de Lacarry en Haute-Soule.
Argitxu avait les plus jolies seffes du coin. Même Fontanelle, sa grande sœur qui en avait de très belles aussi, n’arrivait pas à la cheville de ces seffes. Argitxu était également pourvue de magnifiques chinons suspendus par des tontés au large panache auréolé. Ses parents les lui avaient offerts à sa naissance, mais ce n’est qu’à l’adolescence qu’ils prirent une dimension importante voire exagérée et qu’elle s’en soucia.
Comment se put-il, se dit-elle, que je ne vis point ce que j’avais sous le nez, ces derniers mois ? Comment ces deux berges rondes et flottantes sont-elles sorties de nulle part comme les bourgeons au printemps, les brebis hors de la bergerie, les nuages d’un ciel d’octobre ? Comment se sont-elles posées là, apparemment pendant que je révisais ma géographie et mes mathématiques, ou alors pendant la sieste, que sais-je ? Il n’y avait rien … et là, paf !
Qu’elle était fière, Argitxu de ses seffes, et de ses chinons au large panache auréolé ! Elle les amenait partout où elle pouvait, les cachant de manière ostensible sous de la toile accommodée avec précision, qui serrait ici, lâchait là ces rondeurs sublimes, collines éclatantes, comme celles hallucinées de Burkegi du côté de Larrau ou le joli col de Lichans. Il ne fait aucun doute qu’entre collines et dolines les zones sombres qui pénétraient le ventre de sa terre commençaient à fumer et les parois suintaient et tout devenait vibrant comme un volcan prêt à se réveiller. Autant le dire, il commençait à faire chaud.
Mais vous aussi, un jour, qui que vous soyez, vous avez dû faire l’expérience de quelque chose que vous eûtes sous le nez et dont vous ne vous souciâtes guère jusqu’au jour où il prit dans votre vie une dimension importante. Hier il n’y avait rien … et là, paf !
Argitxu, en fouillant un peu, découvrit très vite sous le drap son noc qui pleurait depuis tant d’années, ses cascatelles d’eau chaude. Exprimant sa tristesse de n’être qu’un pauvre noc esseulé - réduit à une fonction malgré tout indispensable, pleurer, pleurer, pleurer ; vexé qu’on ne fit pas attention à lui – il décida de rougir le drap blanc de Mademoiselle. Tiens donc ! Noc s’ennuie, noc se regimbe, met le drap dans de beaux embarras !
Et les doigts de la jeune fille s’occupèrent durant des mois, écrasant dans ses paumes ses chinons au large panache auréolé sous l’œil et les mains cadenassés du drap, explorant son noc jusqu’au nectar, accrochant les seffes de ses doigts d’elfe, y plantant ses ongles en pensant à d’autres mains beaucoup moins siennes. Qu’elle était heureuse, Argitxu de ses seffes, de son noc et de ses chinons avec qui elle s’amusait tant. Tellement qu’elle en oublia Pottolo le gros nounours que lui offrit l’oncle Pettan à son sixième anniversaire.
Mais il lui manquait quelque chose. Une onde - comme celle d’une vague têtue s’approchant d’une plage impatiente - lui parcourait le sang de son corps et ne lui laissait nul répit. Des frissons comme des insectes microscopiques parcouraient ses os à en faire pulser la moelle. Quelque chose à n’en pas douter devait s’accomplir qui est de l’ordre de cette torpeur magique qui prend les hommes et les femmes, subito presto, à cette époque où le printemps se jette sur tout ce qui bouge d’un bout à l’autre de la planète. Assez de succédané, se dit-elle, je veux me damner, avec succès, je veux succès et succès encore.


Femmes pyrénéennes

Voilà un bouquin très éclairant. L'auteure parle beaucoup du mythe des Hadas. Ils s'agit de fées, des dames blanches qui apparaissaient aux alentours des grottes et des points d'eau. Ce livre est le fruit d'une enquête dans les Pyrénées centrale (Comminges, Bigorre, Couserans), mais il parle du Pays-Basque. Car selon les théories de Isaure Gratacos, il y aurait un rapport entre les hadas, Mari la déesse basque et les Laminak, car les basques ont occupé pendant longtemps l'ensemble de la chaîne des Pyrénées.
Comme au Pays-Basque existait dans les Pyrénées centrales le droit d'ainesse intégrale, où le garçon ou la fille ainée pouvait hériter de la maison. Ce qui est une caractéristique unique en Europe. Bien avant la révolution française existait dans les Pyrénées une égalité entre les hommes et les femmes, et aussi une pratique démocratique avancée. Les femmes siègent dans les assemblées communautaires où elle votait, à égalité avec les hommes.
Etonnant le chapitre sur la grotte de Lourde et Bernadette Soubirou. Bernadette Soubirou qui ne parlait que l'occitan n'aurait jamais parlé de la Vierge Marie. Elle aurait fait référence aux Hadas. L'église, prompte à réquisitionner tout le matériel mythologique païen (lors de ce que j'appellerais, des interrogatoires un peu serré) a donc transformé la dame blanche en vierge Marie et immaculé conception... Et hop ! Le tour est joué. D'où, aujourd'hui, la célèbrissime escroquerie de Lourde qui continue vaille que vaille. Quand on pense que cette pauvre Bernadette à peut-être vu un une lamin ou peut-être la déesse Mari ! Ça fait réfléchir.
Truculent aussi les jeux sexuels. Car un résultat du matriarcat qui a prédominé dans les pyrénées est une liberté sexuelle incroyable. Et là Isaure Gratacos raconte les jeux amoureux avec le Cotelo Moro, le jeu des quatre coins et d'autres trucs incroyables comme ce chapitre intitulé « comme les filles du pacifique « . On y apprend que des jeunes filles se retrouvaient à 8 à 10 et « tombaient » sur des hommes seuls et isolés et lui faisaient passer un sacré quart d’heure, si vous voyez ce que je veux dire, souvent au profit d’une cadette qui risquait de ne pas se marier.
Je pense que pour poursuivre cette « enquête » je viens bientôt de me pencher sur la lecture d’un autre ouvrage que l’on m’a conseillé et dont je viens de faire l’acquisition. « Le langage de la déesse » de Marija Gimbusta, qui nous emmène jusqu’à la préhistoire où se trouve certainement la clé pour comprendre bien des choses au sujet du matriarcat, des hadas, de Mari et des Laminak et de ce statut social si particulier qui a été le notre dans les Pyrénées. Sachez que le premier visage humain connu est une figure de femme, une petite tête en ivoire. Il a environ 25.000 ans, la fameuse dame de Brassempouy
Mais peut-être avez-vous entendu parler du culte de la déesse mère (ou la grande déesse). L'expression fait référence au culte primitif de la fertilité tel qu'il semble avoir été universellement pratiqué à la fin de la préhistoire. Ce culte, dans lequel la figure de la femme tenait une grande place et revêtait une dimension sacrée, consistait essentiellement en une vénération de la Terre, de la fertilité et de la fécondité.

Femmes Pyrénéennes - Isaure Gratacos « Une statut social exceptionnel en Europe" Editions Privat

mardi 2 février 2010

Pourquoi les Zombies sont à la mode?

Les zombies reviennent à la mode depuis quelques temps. En effet, notamment dans le monde de la bande dessinée, mais pas seulement. Des films comme 28jours/semaines plus tard sortent et ont un certain succès, des jeux vidéo mettant en scène des cadavres mobiles fleurissent de plus en plus. On peut expliquer ce regain d’intérêt pour ces êtres inexplicables et effrayants. En effet, il est possible de faire un parallèle entre notre époque et l’époque à laquelle le zombie, sous sa forme originelle est apparu.

À l’époque, la civilisation occidentale découvrait le vaudou à Haïti, le vaudou et ses cérémonies macabres et effrayantes pour les « hommes civilisés ». Effrayantes mais aussi attirantes. En effet, quelques auteurs, ceux ayant été acceptés dans les communautés vaudous y sont restés de nombreuses années afin de pouvoir décrire ce culte dans quelques ouvrages qui n’ont eu un succès que très succin. Je ne pourrais vous donner de nom car ma mémoire me fait défaut. Dans les descriptions des nombreux types de cérémonies, une attire l’attention de bon nombre de personne. Une durant laquelle une personne morte se relève. À l’origine, les zombies sont donc des personnes mortes que les sorciers vaudous réaniment pour en faire des esclaves et les faire travailler dans les champs ou autre. Un grand choc pour la culture occidentale, vous pensez bien... Des morts qui travaillent, quelle horreur. Les auteurs qui ont décrit ces actes ne le faisaient pas de manière négative. Pour la plupart du moins, ils observaient juste une culture différente de la leur, une culture qui les fascinait. C’est quand c’est arrivé sur les continents américains et européens que ça a pris des proportions monstrueuses. La grande dépression est alors survenue, et c’est à ce moment là que les zombies ont pris une importance impressionnante au cinéma, dans les bandes dessinées, les livres...

Après de multiples transformations, le zombie est aujourd’hui de nouveau très présent sous une forme beaucoup plus violente et agressive qu’à ses débuts. Pourquoi me demanderez-vous ? C’est en fait une réaction à la période de crise. En effet, comme lors de la grande dépression, nous sommes aujourd’hui et depuis quelques années dans une société qui connait une période de crise assez grave. Toutes les peurs des gens, du public sont matérialisées, réunies dans cet être que l’on ne peut comprendre, qui dépasse toute logique scientifique et qui parait incontrôlable. Le zombie représente l’état de crise. Si à l’époque, le héros trouvait toujours le moyen de se débarrasser de la menace c’est pour que le public puisse garder espoir et se dire que tout n’est pas fichu. Aujourd’hui, nous sommes dans une société défaitiste, pessimiste, qui fait que la plupart des films ont des fins tragiques. Car même si le héros connait le point faible du zombie, à savoir le cerveau, le nombre est souvent trop important pour qu’une issue positive soit possible. Alors que la crise trouvera des solutions, que l’on commencera à sortir du brouillard, les films à happy-ends devraient refaire surface. S’il manque des dates, des noms tout ça dans mon looooong discours, c’est parce que je les ai pas retenu et que je n’ai pas bien fait mon travail de préparation. Mais toutes les informations concernant l’évolution du zombie dans la société sont dans le livre Zombies! De Julien Bétan et Raphaël Colson aux éditions Les moutons électriques.

Mathieu Larregain.


Retour à l'envoyeur...

Je suppose que vous savez ce qu’est Batera.

Donc pour ceux qui nous écoutent, et qui ne savent pas de quoi il s’agit, Batera est une association qui regroupe des élus de toute tendance confondue (basques ou français), ainsi que des personnes issues de la société civile, du monde économique ou culturel vivant en Pyrénées Atlantiques.

En gros, Batera poursuit quatre buts précis : la reconnaissance de la langue basque, la création officielle d’une chambre d’agriculture en Pays Basque, celle d’un pôle universitaire autonome à Bayonne, et enfin la création d’une collectivité territoriale pour le Pays Basque.
Pour mémoire, Batera a entamé une collecte de pétitions de citoyens en 2006, qui s’est achevée au bout de 3 ans avec 35049 signatures. Cette pétition demandait l'organisation d'un référendum sur la question d'une institution pour le Pays Basque. Découpage administratif oblige, pour être validée, cette pétition devait regrouper 10% des électeurs des PA, soit 46 000 signatures. Batera a présenté ses 35049 signatures ( soit 15% de l'électorat du Pays Basque ) à la sous préfecture de Bayonne. Mais le sous-préfet n'a même pas daigné recevoir les représentants de Batera ainsi que les maires présents.
Devant la sourde oreille du préfet, Batera a décidé -à l’unanimité lors de son AG annuelle en juillet 2009- d’organiser une consultation locale qui aura lieu lors des élections régionales de 2010, et pendant laquelle tous ceux qui le souhaitent pourront se prononcer.

Enfin ça, c’est la théorie, puisque le préfet des Pyrénées Atlantiques, l’agent de l’état placé directement sous l’autorité du président de la République (qui, je le rappelle, a redit lundi soir dernier : « J’ai horreur des injustices »), cet agent, donc, s’est fendu d’une superbe missive à l’attention des maires du département afin de leur signifier –grossomerdo- qu’accueillir Batera dans les locaux communaux, et leur prêter les matériels et hommes nécessaire au bon déroulement de cette consultation était hors la loi (donc illégal), et pouvait donner lieu à des sanctions !

J’ai dis le mot : sanctions ! je vous lis ce qu’il a écrit : « (…), je vous demande de ne pas participer à l’organisation de ces consultations, ni d’y contribuer de quelque manière que ce soit (…) », et de rajouter plus loin en guise de conclusion (au cas où on aurait pas compris) : « Je vous rappelle, à cet effet, les sanctions auxquelles toute personne ayant participé à l’organisation de cette consultation, pourrait s’exposer en cas d’atteinte à l’ordre public. J’attire plus particulièrement votre attention sur les sanctions disciplinaires auxquelles s’exposent les maires ou leurs adjoints, s’ils prennent part à l’organisation de la consultation envisagée (…) qui peuvent aller jusqu’à la révocation pour manquement à la loi ».
Tout de même, on est en droit de se poser des questions : où a t-on vu que prêter une salle communale pour effectuer une consultation était illégal? Batera ne demande même pas que les communes l'organisent! Elle demande juste qu'on la lui laisse organiser, dans la paix, la sérénité et le respect de la démocratie. En quoi, alors, cette consultation pourrait atteindre l'ordre public dans ce cas ? Le seul risque encouru ici, (surtout pour Batera, à vrai dire) c'est celui de donner la parole aux gens.

Je rappelle que monsieur le préfet des Pyrénées Atlantiques avait joué le même tour lors du procès de Euskal Herriko Laborantza Ganbara en son temps. N'importe quel avocat vous le dira tout net : « la lettre du préfet n'a aucun fondement juridique! ». Autant dire que cette tentative d'intimidation, que dis-je cette menace à peine voilée de siège éjectable pour les édiles désobéissants, constitue de l'abus de pouvoir de la part de ce haut fonctionnaire respectable; et j'irais même jusqu'à dire que c'est une forme de harcèlement envers le peuple basque, puisque c'est la seconde fois, en l'occurrence!

Peut-être serait-il judicieux que la hiérarchie de ce fonctionnaire de la République un peu trop zélé ne vienne enfin le « recadrer », avant que la justice ne finisse par s'en mêler ? A moins que... A moins que cette provocation continuelle, cette atteinte délibérée à la démocratie ne soit une volonté du ministère de l'intérieur? Si c'est le cas, reste à savoir pourquoi?
La question est posée...

Le bulletin municipal passé à la tronçonneuse!

Lu dans le dernier bulletin municipal de décembre 2009, en page 5 : « Vestiaires du rugby : Les travaux ont débuté cette fin d'année. Livraison prévue été 2010. Le montant des travaux s'élève à environ 380 000€ TTC! »

380 000€ TTC?! Attendez laissez-moi faire la conversion en francs...

Presque 2 millions 5! Eh bé putain, ça fait un peu cher les vestiaires! J'espère que pour ce prix là, ils auront au moins des jacuzzis, des saunas, des chiottes en or massif et une salle de muscu complète, en plus des douches collectives!
En tout cas, personnellement, je suis bien content de ne plus vivre à Mauléon Licharre! Oui, ça me ferait vraiment mal au cul de savoir que l'augmentation substantielle de mes impôts locaux va servir à financer un centre de balnéothérapie pour rugbymen!
Mais bon, on va pas toujours mettre le nez des élus souletins dans leur caca, hein? Surtout que quelques lignes plus bas sur la même page, on lit au sujet des éclairages de Noël que « dans un soucis économique (euh, écologique, pardon, j'avais mal lu), l'arrêt de l'éclairage est fixé au 4 janvier, soit environ 10 jours plus tôt! »
La théorie des vases communicants mise en pratique, donc!

Eh oui, depuis que Sarkozy a sucré la taxe professionnelle (entre parenthèse : encore un petit cadeau à ses amis industriels. Je ne pense pas que les groupes AK et Lophitz s'en plaignent), les communes seront plus près de leurs sous! D'ailleurs, si l'on lit entre les lignes du mot du maire (enfin si on y arrive), Michel Etchebest le constate froidement : « la loi, l'état impose à nos communes », manière d'annoncer que les temps seront durs pour les mauléonais dans les années à venir! Pire, il ose la critique indirecte : « L'adage 'faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais' s'applique très bien en France, car l'état, lui, ne sait pas faire un budget à l'équilibre. Nos énarques savent compter pour nous, mais eux mêmes empruntent pour payer la facture électrique ou téléphonique de leurs institutions! »
Plus loin, on croirait carrément lire du Louis Labadot un premier mai, je cite : « Paris sait, et Paris décide pour nous, bon peuple! »

Euh... Juste une petite question, là? La liste « Agir ensemble pour Mauléon », conduite par Michel Etchebest en 2008, c'était quelle tendance déjà?
Ah oui... Et pour quelle candidature ont certainement dû voter ces gens là aux présidentielles?
Okay... Alors soit il y a un truc qui m'échappe, soit je n'y comprends plus rien!
En même temps, je conçois qu'il ne doit pas être simple d'être Michel Etchebest par les temps qui courent. Quel dilemme : avoir une fesse sur le fauteuil de PDG d'un groupe industriel International, et l'autre sur le fauteuil du maire de la capitale souletine, c'est clair que ça en déboussolerait plus d'un...

Allez Michel, courage : plus que 4 ans à tenir à ce rythme infernal, et tu pourras passer la main!
;-)